[JugSummerCamp] Le compte rendu !

Comme annoncé lors de mon précédent billet, vendredi dernier s’est déroulé le Jug Summer Camp à la Rochelle et ce fut vraiment un super moment.

On va commencer par les remerciements: un immense bravo aux organisateurs, principalement Orianne Tisseuil et Jérôme Petit qui ont orchestré la journée (et ce qu’il y a autour) de main de maître. Le Jug Summer Camp, c’est tout de même 150 personnes sur une journée, 21 conférences, quickies et Tools in actions, dans de supers locaux et de supers conditions, tout cela grâce au soutien de Serli (leur entreprise), et de Google, sponsor cette année.
Ce qui a aussi fait de cette journée une réussite, ce sont bien entendus les conférences… Mais donc, qu’est ce qu’on y a raconté ? Voilà les sessions auxquelles j’ai assisté:

La Keynote
par Nicolas De Loof

La Keynote est un exercice difficile. Il faut choisir un sujet, une façon de présenter, et Nicolas a choisi la plus originale qui soit, il a fait un magnifique Muppet Show ! Il a simulé un enregistrement des CastCodeurs, avec des marionnettes des protagonistes habituels. Sur un ton humoristique, Nicolas a quand même essayé de nous rappeler pourquoi nous étions tous réunis ici : nous sommes fiers d’être développeurs, et il y a de quoi. Plus que jamais, le métier évolue: aujourd’hui, impossible pour nous de ne pas être connecté, que ça soit sur Twitter, les blogs pour faire de la veille, ou Linkedin pour entretenir son réseau professionnel.
Mais plus que cela, le développeur d’aujourd’hui se doit d’être polyglotte ! Fini l’adhésion à un langage unique, il est de bon ton d’aller piocher les bonnes idées un peu partout, et grand bien nous en fasse… En plus de parler moults langages, le développeur d’aujourd’hui est quelqu’un de communiquant. On échange, encore et encore, on fait des Meetup, des JUG, des conférences. En un mot, on est passionné 🙂
Pendant sa keynote, Nicolas a bien entendu parlé Cloud. Aujourd’hui, impossible d’y échapper, ce qui nous permet tout de même d’accéder à des problématiques DEVOPS, nous pousse à développer la communication au sein de l’entreprise, et se remettre en question.

Passionnés, Communication, Touche à Tout, et aimer mettre les mains dans le cambouis… Voilà un peu les maîtres mots du développeur en 2012 d’après Nicolas !
Bravo pour cette keynote décalée qui a lancé la journée en beauté !

 

Google, Marchand de bonbons
par Alexis Moussine-Pouchkine et Martin Görner

Première conférence à laquelle j’ai assisté 2 x 30min.
Alexis a commencé par faire un tour d’horizon de ce que Google proposait au développeur. De ses solutions PAAS AppEngine en passant par toutes ses API, il y en a pour tous les gouts. Alexis a illustré ses propos avec une application de vente de bonbons, déployée sur AppEngine, qui a permis de faire gagner une place à Devoxx !!
Dans la deuxième demi-heure, Martin a fait une démonstration de ce qu’il était possible de faire aujourd’hui en CSS3. J’avais déjà assisté à sa présentation toujours très chouette. C’est didactique, Martin explique très bien. Je retiendrais qu’il a parlé d’une librairie Javascript qui permet d’éliminer tous les préfix CSS propres aux navigateurs. Il faut que j’essaye : Prefix Free.

 

Tout ce que vous devez savoir sur Node.js
par Romain Maton (http://www.web-tambouille.fr/)

Présentation de NodeJS ! Je vous invite à aller voir ses slides qui ont permis d’appuyer sa présentation de cette technologie émergente. Asynchrone, mono threadé et orienté évènement, la particularité de NodeJS est d’être en Javascript côté client ET serveur. A un niveau stable et utilisé en production, une forte communauté a développé une multitude d’outils et de modules, le tout regroupé sur le Node Packaged Module.
Je pense que j’aurai rapidement l’occasion de revenir là dessus.

 

Pourquoi et comment moi, développeur Java, j’ai appris JavaScript
par Christophe Jollivet  (http://jollivetc.blogspot.fr/2012/09/pourquoi-et-comment-jai-appris.html

Il faut aller lire son article et ses slides. Je retiendrais une phrase : « Le Javascript, ça s’apprend ». C’est vrai ! Malgré son apparente simplicité, c’est un langage bourré de subtilités et de pièges à éviter, alors qu’aujourd’hui tout le monde va le pratiquer avec plus ou moins de réussite. C’était aussi une chouette présentation maitrisée, qui aurait pu déviée tant javascript est sujet à polémique.

 

CRaSH, un shell extensible pour gérer la JVM et vos applications
par Arnaud Héritier

Lors d’un Quickie de 15min, Arnaud a présenté CRaSH, un peu mon coup de coeur de la journée. L’idée de base est simple : des fois il serait tellement plus pratique de pouvoir se connecter à sa jvm qui tourne, par exemple en ssh, pour par exemple lancer des tâches d’administration en mode shell (création de compte, etc…). Et bien c’est ce que propose CRaSH avec tout un lot de commandes par défaut (par exemple pour connaitre la mémoire utilisée), et surtout la possibilité de développer ses propres commandes, en Groovy. On gagne déjà un temps précieux en ne développant pas d’IHM inutile, et je pense que l’on peut en gagner encore plus par la suite puisque cela doit permettre d’automatiser certaines tâches courantes.
Ses slides : http://fr.slideshare.net/aheritier/crash-jugsummercamp-2012-quickie

 

Start me up
par Nicolas De Loof

On a retrouvé Nicolas pour un talk d’une heure : Start Me Up. Nous sommes nombreux à le savoir, dans beaucoup d’entreprises il est très compliqué de tester une idée, parce que cela va couter tout de suite très cher : Développement, infrastructure, mise à disposition de ressource, temps de décision… Durant cette heure, Nicolas a essayé de nous montrer qu’il fallait faire abstraction de tout ça, et qu’il existait des solutions pour tester rapidement une idée à moindre coût en s’appuyant sur des solutions Cloud, avec des services clés en main !
C’est ainsi qu’en une petite heure, Nicolas a créé un projet from scratch (archetype maven), a généré une page HTML en utilisant un site de template, une servlet, un service d’indexation Web Solr et a pu déployer tout ça sur CloudBees ! Le but ? Faire un moteur de recherche histoire de concurrencer Google, devenir super important, et faire la une du Times ! 😉 (On retiendra aussi l’utilisation d’une bête JSP. Parce que bon « écrire du Java dans une page JSP, c’est pourri, aujourd’hui c’est beaucoup mieux d’écrire du Scala dans un template Play! il parait… Hum… »)
Présentation efficace et pleine d’humour (pour changer) qui a montré qu’il était tout à fait possible de mettre en ligne rapidement (moins d’une heure!) et à moindre cout la concrétisation d’une idée d’un premier abord complexe.

Du legacy au Cloud en moins d’une heure
par  David Gageot

David, héros de code story à Devoxx France, a fait une présentation de pure live coding. Aucun slide, du code, et un objectif : rendre du code legacy beaucoup plus propre, plus robuste, et le déployer sur le cloud. David a montré qu’un fichier texte à la racine du projet donnait de vagues spécifications fonctionnelles. Mais ce document est-il à jour ? Dans le doute, c’est le code qui fera foi. David a alors écrit des JUnit sans forcément chercher à comprendre ce que le code faisait, l’objectif étant que ses Junit couvre l’intégralité du code fonctionnel, et qu’ils passent, histoire de s’assurer au fur et à mesure du refactoring qu’il ne casserait rien. Il s’est pour cela appuyé sur Infinitest, un plugin qui permet de dérouler à chaud les JUnit. Dès que l’on casse quelque chose, le voyant passe au rouge ! Dans ce cas là on revient en arrière, et on réfléchit. David a ainsi utilisé son IDE (IntelliJ) tel un véritable magicien pour refactorer tout ça, améliorant la complexité cyclomatique et la symétrie du code. C’était vraiment bluffant, je sais qu’il devrait entamer un tour de France des Jugs, et si il passe prêt de chez vous, je vous encourage vraiment à aller le voir !
Le code est bien entendu à retrouver sur son github : https://github.com/dgageot/ 

Programatoo pour les grands : how your kid can code ?
par Audrey Neveu et…. moi 

Cette présentation, j’y consacrerai un article complet, c’est bien la moindre des choses !

 

Conclusion

Le programme était complet, dans une conférence qui se voulait à « format familial ». Malgré le succès qui se confirme chaque année, il n’y a pas de volonté de grossir cette conférence plus que de raison, et c’est surement très bien comme ça. Cette proximité avec les speakers est géniale, on peut discuter avec tout le monde, il y a beaucoup d’échange et c’est bien le principal.
Vivement l’année prochaine !

LB.

 

ps : d’autres comptes rendus sur le site des Duchess (compte rendu illustré !! 🙂 ), de Nicolas De Loof ou encore:
http://blogtechno.novediagroup.com/retour-sur-la-3eme-edition-du-jug-summer-camp/
http://damienriccio.wordpress.com/2012/09/19/jug-summer-camp-2012/  

 

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