L’aventure Karnott, 2 ans déjà !

L’an dernier, j’avais déjà écrit un premier article racontant mes 12 premiers mois chez Karnott. Cette année, je voulais réitérer l’expérience, histoire de faire le point sur ce qui a été accompli, nos réussites et nos échecs. J’ai beaucoup cogité, ne sachant par où commencer, et je suis tombé sur ce tweet :

https://twitter.com/omartineau/status/1164192417937076225

L’article pointé apparait comme une évidence aujourd’hui, mais ça ne l’était pas il y a un an.

Remise dans le contexte

Juin 2018. Equipe constituée de 3 développeurs, dont moi. Nous avions commencé à prendre le virage de « la data », ce qui voulait dire être capable de la stocker, la traiter, la partager. Autant dire que les 3 sujets sont très propices à l’over-engineering. En août et septembre 2018, nous nous sommes renforcés avec 2 personnes de plus, expérimentées. Plutôt Backend et Devops, avec l’objectif de sécuriser notre plateforme.

Techniquement, où en étions-nous ?
Une API redéveloppée en Golang, de l’intégration continue qui produit des JARs, du Ruby, du Go, du JS, et des scripts bash de déploiement sur des VMs plus que fragiles. Pour notre Devops, le premier chantier tombait sous le sens : rationaliser notre déploiement continu, et plus globalement, notre hébergement.

Choix technique, scalabilité et résilience…

A J+500 dans ma vie de CTO chez Karnott, Il était temps de faire l’un de ces fameux choix critique qui impacterait notre façon de travailler, mais aussi notre SRE, le cout de notre infra (et donc le modèle économique de l’entreprise), et qui restera surement plusieurs années : passer sous Kubernetes et Google Cloud Platform.

J’entends d’ici les critiques classiques : « c’est pour la hype, vous n’en n’aviez pas vraiment besoin, vous avez introduit plus de problèmes que vous en avez résolu… ». Reprenons le cahier des charges que nous nous étions fixés :

  • Avoir un DSL décrivant nos services et notre infrastructure (même si bon sang, le YAML…)
  • Uniformiser la façon dont nous déployons tous nos services
  • Gérer du 0 downtime pendant nos montées de version
  • Avoir une façon simple de monitorer et gérer la montée en charge
  • Ne pas avoir à se soucier de la captation de logs, et être capables d’en générer des métriques simples (ai-je des erreurs sur l’un de mes services ?)
  • Pouvoir profiter de services managés si besoin, et ne rien s’interdire techniquement (capacité à faire un POC rapidement dans une nouvelle techno)

Et franchement, la stack choisie a répondu à toutes nos attentes. La mise en place a été très rapide (moins d’un mois à mettre en place, avec la dockerisation de nos services), même si, avec le recul, trois éléments ont facilité la migration :

  1. La base de données n’est pas « Kubernetisée », mais gérée à côtée.
  2. Nous n’avons aucune problématique réseau compliquée, tous nos messages internes transitant à travers Google Cloud PubSub
  3. La personne de l’équipe qui a mis tout ça en place, David, avait l’expérience pour le faire

La conception produit et les interrogations

D’un point de vue technique, le reste de l’année a été consacré en grande partie à l’amélioration de notre scalabilité dans la gestion de la flotte de Karnott. Cela revient à améliorer notre capacité à stocker, transformer, visualiser la donnée, mais aussi améliorer notre gestion du support pour fournir les bons outils à l’entreprise pour diagnostiquer au plus vite le moindre soucis. Ces problématiques seront toujours un fil rouge chez Karnott, et mériteraient pas mal d’articles pour parler de la vente d’objet physique à l’échelle d’une startup… (Coucou Amaury, Guillaume et Georges !)

ça commence à avoir de la gueule non ?

Et la création produit dans tout ça ?

Revenons-en au développement de l’application Karnott, que nos clients utilisent tous les jours.
Lors de la première année, nous avons développé une application.
Lors de cette seconde année, nous avons essayé de développer la bonne application.
Mais encore ? C’est maintenant que je vous renvoie à l’article cité premier paragraphe. Nous n’insisterons jamais assez sur le fait que pour construire le bon produit, le développeur en startup doit être pragmatique, ne pas avoir peur de s’approprier le métier, et faire parfois des concessions sur la technique pour satisfaire un besoin urgent, que l’on ne comprend pas toujours, ou que nous aurions souhaité différer pour X raisons. Oui nous introduisons tous les jours de la dette et je suis persuadé qu’il est important de le faire. Finalement, nous ne faisons que caler notre modèle sur celui de la startup. Ce n’est pas de la dette, mais de l’investissement, qui nous permet d’avancer.

Mais est-ce vraiment le BON produit ?

C’est la grande question. Comment éviter la surcharge featurale ? L’empilage de fonctionnalités en espérant que cela convienne ? Cette seconde année, nous avons pris le parti de prendre un maximum d’initiatives. Concrètement, chaque développeur a travaillé main dans la main avec nos différentes équipes : Customer Success et support ( <3 ), l’équipe commerciale, l’équipe marketing, le Design, et bien entendu nos fondateurs pour garder la vision d’un produit utile et simple, profondément ancrée dans l’ADN de l’entreprise. Cela passe aussi par une réflexion UX de tous les instants. Un résultat simple implique toujours une conception compliquée.

Quelques choix forts de l’année : nous avions absolument besoin d’une présence sur les stores Android et iOs, ce qui a amené une nouvelle stack technique chez nous ( React Native). Autre exemple qui peut paraitre anecdotique, un client, ça n’aime pas le CSV. Quand on lui fait télécharger un export, c’est du format excel obligatoirement ! Nous avons aussi fait de la dataviz autour de la Geodata et expérimenté des choses rigolotes…

D3js, leaflet, de la donnée sympa, et on peut faire de belles choses !

Bilan

Le bilan de cette seconde année, c’est que nous sommes fiers du travail accompli. Maintenant pour passer un cap, et continuer à construire le bon produit avec toute la connaissance métier et client accumulée, nous savons que nous avons besoin de nous structurer différemment. Cela passe par le recrutement obligatoire d’un Product Owner / Product Manager (poste ouvert!) qui sera le pivot de l’entreprise, le carrefour entre toutes les approches clientes différentes. Mettre sur papier les persona, les obstacles et les opportunités, prioriser, analyser plus profondément les besoins et la pertinence de chacun, c’est notre limite d’aujourd’hui. Les besoins en UX sont aussi très présents. Comme je l’ai évoqué, nous attachons beaucoup d’importance à la simplicité du produit. Cela passera aussi par le recrutement d’un UX à temps plein.

J’en profite pour mettre un petit lien vers notre page WelcomeToTheJungle, cette page donne un bon aperçu de nos différents corps de métier, et de la bonne humeur générale 🙂

Un dernier mot pour les développeurs qui auront travaillé chez Karnott cette année. François, Georges, David, Guillaume, Paul et Amaury. Développeur en startup, ce n’est pas jouer au ping pong et rigoler toute la journée… Cette année, il y avait de la solidarité, de l’envie, de la compétence et c’était vraiment chouette. Merci à eux.

A l’an prochain !
LB.

Postgis, GeoJSON et approximations

Chez Karnott, nous usons et abusons de Postgis, cette extension PostgreSQL qui permet de stocker de nouveaux types géographiques et ajoute beaucoup de fonctions bien pratiques pour requêter en SQL dessus.

Pour bien comprendre, rien de mieux que leur exemple sur leur page d’accueil :

SELECT superhero.name
FROM city, superhero
WHERE ST_Contains(city.geom, superhero.geom)
AND city.name = 'Gotham';

On comprend tout de suite qu’une ville a une entité géométrique geom, qu’un superhero a une position, et qu’il est possible de requêter tous les superhero de Gotham.

L’une de nos dernières fonctionnalités avec Postgis, c’est d’avoir importé l’intégralité du parcellaire français (anonymisé) pour faciliter la vie de nos agriculteurs lors de la saisie de leur parcellaire chez Karnott. Ils n’ont plus qu’à faire clic clic dans l’interface, les parcelles étant déjà dessinées pour eux.

Mais côté technique, comment cela se déroule ? Comment représenter une parcelle agricole à travers une API ? Il y a beaucoup de formats et de standards pour représenter des polygones. Par homogénéité avec le reste de notre API, nous avons naturellement choisi de représenter tous nos objets géographiques en GeoJSON (RFC 7946) . Et pour cela, Postgis est plus que pratique !

SELECT ST_AsGeoJSON(field.geom) from field limit 1;

Par défaut, nous allons avoir quelque chose du genre :

{
    "coordinates": [
        [
            [
                0.584523334321845,
                42.9562400255637
            ],
            [
                0.585194166712806,
                42.9565556385987
            ],
            [
                0.586094811603247,
                42.9566130759021
            ],
            [
                0.586148521684631,
                42.9564425054839
            ],
            [
                0.584523334321845,
                42.9562400255637
            ]
        ]
    ],
    "type": "Polygon"
}

Vous remarquerez que les coordonnées sont fournies en Degrés Décimaux, et non en Degrés Minutes Secondes. Pourquoi pas. Cela dit, si l’API doit retourner une centaine de parcelles comme sur l’écran vu précédemment, la taille du JSON associé est trop conséquente. (Une parcelle contient rarement 4 points comme dans mon exemple, mais plutôt une 20aine!)

Se pose alors une question : Quel intéret d’avoir 15 décimales après la virgule ?

Nombre de chiffres après la virgule Equivalent en mètres
0 111.32 km
1 11.132 km
2 1.1132 km
3 111.32 m
4 11.132 m
5 1.1132 m
6 111.32 mm
7 11.132 mm
8 1.1132 mm

8 chiffres après la virgule : 1mm. Autant dire que 15 chiffres, ça n’a aucun sens!

Heureusement, Postgis vient encore à la rescousse. Pour 6 décimales, il suffit de demander…

SELECT ST_AsGeoJSON(field.geom,6) from field limit 1;
=>
{
    "coordinates": [
        [
            [
                0.584523,
                42.956240
            ],
            [
                0.585194,
                42.956555
            ],
            [
                0.586094,
                42.956613
            ],
            [
                0.586148,
                42.956442
            ],
            [
                0.584523,
                42.956240
            ]
        ]
    ],
    "type": "Polygon"
}

 

Et voilà une API qui a divisé sa taille par 2!

En Conclusion

Postgis est vraiment un outil puissant et pratique. En contrepartie, Postgis embarque avec lui toute la complexité du monde de la GeoData, avec son système de projection, ses transformations et ses approximations. Si nous avions un retour d’expérience à faire, c’est de bien lire la documentation de chaque fonction, et de ne jamais se fier aux valeurs par défaut.

Un an en tant que CTO, retour d’expérience

Il y a tout pile un an, le 1er juin 2017, j’ai rejoint Karnott en tant que CTO.  Durant cette année passée, on m’a souvent posé la question suivante : « Mais finalement, un CTO dans une startup, ça fait quoi ? » J’avoue que je n’en savais pas grand chose, ayant travaillé pendant 10 ans principalement pour des grands comptes, et d’ailleurs je ne sais pas si il y a une unique réponse à cette question. Je vais juste essayer de faire un petit retour d’expérience, et raconter ce qu’il s’est passé durant cette année.

Mais revenons encore un an en arrière. En 2016, Antoine Dequidt et Alexandre Cuvelier, les deux fondateurs de Karnott, ont confié la concrétisation de leur idée à des développeurs de leur connaissance. Le truc quand on a une idée, c’est qu’on est très loin d’imaginer du premier coup le produit parfait. On ajoute à ça une pincée de développement au forfait, des spécifications fonctionnelles imprécises, et des technologies pas toujours adaptées, et on arrive à un projet qui fonctionnait tout de même, sans répondre totalement au besoin initial.

Je suis donc arrivé dans ce contexte. Mon premier job a été de m’approprier le projet, le fonctionnel, le code, et d’y mettre ma patte. Fiabiliser le bousin, mettre des tests, de l’intégration continue… Ce qui a toujours été super chez Karnott, c’est que dès le premier jour, j’ai eu la contrainte de devoir être au petit soin avec la prod’. En effet, nous avions déjà des utilisateurs, et même si certains jours cela démangeait de tout défaire pour repartir de zéro, il fallait se réfreiner, planifier, réfléchir, et prévoir des plans de migration. Avec le recul, je me dis que cette contrainte de la prod’ m’a aidé à concevoir un système plus solide et pragmatique.

Sur certaines parties, j’ai aussi compris que j’avais besoin d’aide. Typiquement je suis un très mauvais intégrateur web… Et j’en ai tiré la première leçon primordiale :

En tant que CTO, je n’ai pas la science infuse

Alors on s’est entouré. Tout d’abord avec de la prestation, des partenaires en qui nous avions confiance (Coucou Sfeir et Tymate <3 ), avec en parallèle la volonté d’embaucher une équipe de développeurs à embarquer dans l’aventure… Fin aout puis début octobre 2017 nous ont donc rejoint François, dev Front React, et Georges, Fullstack Ruby. 3 développeurs, avec 3 profils complètement différents. Il a fallu apprendre à se connaitre, et cela fit apparaitre la composante la plus importante de mon boulot de ces 12 derniers mois :

En tant que CTO, je m’assure de la cohérence de l’équipe et du projet

Je considère la cohérence humaine et technique comme intimement liée. La technique doit répondre à un besoin fonctionnelle et des contraintes (IOT, scalabilité…), mais dès le premier jour, nous étions tous d’accord sur le fait que tout le monde travaillerait sur l’intégralité de la stack. Il a fallu se mettre d’accord sur des technos que nous avions tous envie d’apprendre, avec lesquelles nous serions productifs. Le choix le plus significatif a été de refondre l’api en Golang. On pense ce que l’on veut du langage (à titre personnel j’aime beaucoup cet article de Sylvain Wallez qui résume bien ma pensée), mais il a eu le mérite de nous permettre de refondre une API complète en quelques mois, de résoudre nos soucis de performances et surtout d’être « facilement » maitrisée par toute l’équipe.

La mise en place d’une équipe, c’est aussi mettre sa casquette d’agiliste, et proposer tous les rituels qui nous permettent de partager et collaborer tous les jours. Daily Meetings, Rétro, Pull Requests systématiques, Sessions de Code Reviews… Si l’on veut travailler sur l’intégralité de la stack et ne pas risquer l’isolement de la compétence, ces étapes sont juste indispensables.

En parlant d’isolement, un autre risque est que l’équipe de devs s’isole du reste de l’entreprise. Chez Karnott, toute l’équipe commerciale est issue du monde agricole. La connaissance métier, c’est eux qui l’ont, et nous ne devons jamais l’oublier. Il est tellement facile de développer des fonctionnalités techniquement sympa, mais complètement à côté de la plaque… Alors voilà :

En tant que CTO, je m’implique dans la réflexion autour du produit

Si l’équipe commerciale vient du monde agricole, je ne leur ferai pas offense en disant qu’ils découvrent tous l’univers du développement d’une application Web. Alors toute cette année il a fallu apprendre à communiquer, qu’ils m’expliquent leur métier, et que nous leur expliquions le notre, et nos contraintes de développeurs. « Tout est possible, tout n’est qu’une question de délai et de priorités » a sans doute été la phrase que j’ai le plus répétée. Mais dev ou commerciaux, nous avons tous fait de notre mieux pour nous impliquer dans la construction du produit Karnott, et être au plus prêt de ce que nos utilisateurs réclamaient. L’arrivée prochaine d’un Product Owner devrait nous faire franchir une étape de plus en ce sens…

Et puis avec le temps et le succès commercial, les priorités et les contraintes changent. Très naïvement, je n’avais pas du tout anticipé cette partie là, mais Karnott est à une période charnière dans sa structuration et nous devons construire un SI d’entreprise. Automatiser la logistique, le monitoring, les prises de parole, la facturation, bref, tout ce qui fait que nous pourrons accueillir sereinement beaucoup plus de clients. C’est techniquement pas mal de travail, ce qui force à ralentir les évolutions du produit Karnott lui-même, mais c’est indispensable.

Un easter-egg se cache sur cette photo. Sauras-tu le retrouver ?

Tout ça pour dire que j’attendais du challenge, et je n’ai pas été déçu ! Je pourrais encore parler du monde agricole que je découvre tous les jours et que je trouve passionnant, de l’équipe géniale et enthousiaste, des raisons pour laquelle nous venons d’annoncer une deuxième levée de fonds, ou encore vous encourager à venir nous découvrir sur WelcomeToTheJungle. Mais là tout de suite, j’ai juste envie de savourer une année riche en émotions (ah oui, je suis papa aussi ! <3 ), et d’attendre avec impatience l’année prochaine !

L.B.

2017, l’année du changement

Cela fait dix ans que je fais de la prestation de service en informatique. Dix ans que je fais du forfait, de la régie, des réponses à appel d’offre, que je rencontre des clients avec des besoins divers et variés.

En dix ans, j’aurais cotoyé le monde pharmaceutique, l’industrie aéronautique, automobile, le monde bancaire, l’univers de la grande distribution, associatif, de la startup au grand groupe, de Bâle à Lille en passant par Toulouse ou Paris. Cette variété de métiers et de façon de faire du développement est l’une des raisons qui m’avait poussé en sortant d’école, à entrer dans le monde du service et des mal-aimées « SSII ».

Alors, 10 ans plus tard, est-ce que j’ai vraiment appris des choses ?

Déjà, j’aurais appris à aimer mon métier. J’ai eu la chance de croiser des développeurs passionnés, et il est clair que c’est contagieux! Merci aux JUGs de Toulouse, Paris ou Lille, aux GDGs de France, et à l’ensemble des Sfeiriens qui ont tous été plus qu’inspirants.
Mais la principale leçon de ces 10 ans, c’est que la technique n’est qu’une petite composante d’un projet informatique. Prenons le métier, l’humain, les compétences à disposition, le temps disponible, la conjoncture, la pleine lune ou la météo, mettons tout ça dans un panier, et on en sort les vrais défis à surmonter. La technique est une composante essentielle, mais non suffisante.

Si je parlais à mon moi d’il y a 10 ans, lui conseillerais-je de faire du service ?

Sans hésiter.
Je ne sais pas si j’aurais été meilleur développeur autrement, mais je suis heureux de ne pas avoir été enfermé dans ma bulle, et heureux de toutes ces rencontres.

Et maintenant alors ?

Et maintenant, le grand changement. J’ai décidé de rejoindre le 1er juin l’équipe de Karnott en tant que CTO. Un terme pompeux pour un challenge bien réel. Le projet est chouette, l’un des deux fondateurs est agriculteur et connait parfaitement son métier (chouette, un nouveau domaine fonctionnel!). Plusieurs choses me plaisent dans ce challenge :
– Chaque pierre posée le sera pour mon employeur direct. La SSII a ce côté frustrant de n’être toujours que de passage…
– Je ne pourrai pas être plus proche de l’utilisateur final! C’est quelque chose que j’avais souvent reproché à mes différents projets par le passé…
– L’un de mes objectifs est de fonder une équipe technique complète. Rassembler des personnes compétentes qui partagent les mêmes valeurs que moi, j’y ai participé avec Sfeir Lille, et humainement c’est génial. (D’ailleurs, si vous êtes dans le Nord, que vous en avez marre du retail et que vous voulez faire de l’IOT, on recrute 😉 )
– Techniquement, il y a carte blanche. Et comme on vit une époque formidable, je crois qu’il y a de quoi bien s’amuser.
– Pas un jour qui passe sans qu’on entende parler de startup. Je crois qu’il ne faut pas mourir idiot et vivre ça de l’intérieur au moins une fois…

Bref, c’est stressant, angoissant, et encore un saut dans l’inconnu… Mais après tout, qu’est ce qu’on risque ?

LB.

Devfest Lille le 9 juin 2017

Je n’avais pas eu l’occasion depuis longtemps d’écrire un petit billet, mais cette annonce en valait bien la peine !

Le 9 juin, nous organisons avec le GDG Lille un Devfest ! Kézaco ? C’est une journée dédiée aux développeurs, avec des conférences techniques, des codelabs, tout ça pour mettre en avant notre métier, et faire se rencontrer les développeurs  et entreprises de la région Lilloise. Nous sommes persuadés qu’il y a pas mal d’entreprises innovantes dans la région qui n’attendent qu’une occasion pour venir partager leur savoir, et leurs choix technologiques.

Alors on participe au Call For Paper !

L’organisation, c’est un sacré challenge. La salle (merci à e-artsup), le planning, les goodies, le traiteur, les sponsors… Cette première édition tachera d’être humble, avec 200 participants et un prix abordable à 20€, sans rien lésiner sur la qualité de la journée. Bref, l’année 2017 s’annonce intéressante.

Toutes les informations, et la billeterie, d’hors et déjà ouverte, sur le site du Devfest Lille.